Le désir de travailler sur le thème du masque est le point de départ de cette série. Les masques cachent et dévoilent, ils procurent l’anonymat à leur propriétaire, remplacent l’expression du visage par une représentation figé mais par là même, intensifient le regard. Mes masques prennent toujours la forme de bâtiment, je vois dans la façade l’équivalent du visage humain, comme son double en architecture. La façade se donne à voir du dehors, elle renferme un intérieur, une intimité. Cette série questionne nos relations à l’architecture, à l’habitation. A quel point sommes-nous habités par nos lieux de vie ? Dans quelles mesures sont-ils aliénants, révèlent-ils des parties de nous même?